Biographie
GENESE
Quand j’étais enfant et que je voyais à la télévision que les acteurs ne fermaient jamais à clef ni voiture ni maison, j’étais convaincu qu’il n’y avait donc pas de voleur en France. Lors de mon premier séjour ici, en 1998, l’un des sujets qui m’a le plus frappé était la manière dont les vélos sont « attachés », qu’ils soient neufs ou pas, car pour moi cela reviendrait à dire que contrairement à ma conviction il y a quand même des voleurs potentiels à Paris…
Lors de mon arrivée ici en 2005, mon intérêt sur le sujet n’a pas changé d’un pouce, sauf que même si j’avais beaucoup plus de temps pour réaliser les prises de vue, la tête n’y était pas vraiment.
MOYEN TECHNIQUE
Il y a quelques mois j’ai donc commencé à réaliser les prises de vue avec mon téléphone portable qui n’a (comme tout portable en général) que 1.3 Méga pixels.
Techniquement, il serait impossible de faire des tirages de grand format, si l’objectif est de rester puriste. Mais c’est tellement discret de faire des photos avec un téléphone portable car je donne l’impression d’écrire un texto, et en plus ce n’est pas du tout encombrant par conséquent cela donnait du plaisir.
En outre, j’ai toujours été convaincu que ce n’est pas l’appareil qui fait les photos mais c’est l’œil du photographe…
COULEUR CONTRE N&B
J’ai fait le choix pour une fois de délaisser le N&B car dans cette série de création, les informations sur les couleurs sont importantes à mes yeux plus que les formes.
En outre, pour moi, le sujet est déjà surréaliste, donc, plus besoin de faire disparaître les couleurs pour sortir de l’ordinaire…
TITRE DE CHAQUE ŒUVRE
Chaque œuvre a tout simplement comme titre le numéro du fichier suivi du nom de la rue, du boulevard, de la place, ou de la station de métro, le ou la plus proche du lieu où l’image a été prise. C’est une autre manière de parler de Paris. Par conséquent, ceux qui connaissent la ville pourront retracer facilement mon parcours.
TITRE DE LA SERIE
La série s’intitule « Les Vélos Dans Paris ».
C’est un peu simpliste comparé à mes précédentes expositions, par exemple :
« 3.5 » (lire trois point cinq) qui était une expo pour marquer mes « trois ans et demi » passés dans la profession de photographe.
Mais ce titre est un jeu de mot avec un morceau de Joe Dassin qui m’a marqué parmi tant d’autres, quand il chantait :
« A Paris à Vélo On Dépasse Les Autos. A Vélo Dans Paris On Dépasse Les Taxis »…
Il n’y aura, alors, dans cette série, que des photos prises dans « Paris Intra-muros ». De toutes les façons, je ne remarque pas autant de vélos « entassés » dans les Banlieues du moins celles que j’ai déjà visitées.
CLASSEMENT PAR CATEGORIE
Les images sont classées plus ou moins par catégories, par exemple :
« Les vélos entassés », « Les vélos sans roue », « Les plans rapprochés »,
« Les vélos suspendus »…
PRESENTATION
Il est vrai que nous sommes limités techniquement, mais en plus, même si la tendance est de faire des tirages de plus en plus grands, j’ai toujours été convaincu que ce n’est pas la taille qui rendrait une image attrayante mais c’est son contenu.
Par ailleurs, le public est tellement saturé d’images, par conséquent pour découvrir d’autres sensations, il faut qu’il fasse l’effort de se rapprocher à nouveau d’une oeuvre…
SUITE ET FIN
Cette série est loin d’être terminée. Tous les arrondissements de Paris seront visités.
L’idéale aurait été d’avoir des images pour chaque saison, ainsi parallèlement aux feuilles mortes on aurait de la neige. Malheureusement, pour l’hiver 2006 ce n’était pas possible pour cause de réchauffement planétaire. Et en 2007 et 2008 il a neigé partout dans le monde de la Chine au Brésil en passant par Jérusalem, sauf à Paris…